Témoignages

Juillet 2023

Les deux habitués ont bien pris soin des deux nouveaux. L.M.

Les jeux de société pour une bonne humeur collective

L’hospitalisation du premier groupe de l’étude M2606 s’est achevée en fin de semaine dernière. Une étude qui demandait 16 jours et demi de présence continue au sein de notre unité de la part de nos volontaires. Heureusement, parmi eux, un habitué s’est chargé du divertissement. Fan de jeux de société, Jean-Philippe en avait en effet amené une vingtaine dans ses bagages. « Il y en avait de toutes les sortes et pour tous les goûts », sourit le « G.O. » du groupe. « Pour jouer à 2 ou à 6, des parties courtes, d’autres qui durent 3 heures… J’en ai environ 400 chez moi, sans compter les extensions ! J’espère que ça aura permis à tout le monde de passer un bon séjour et de garder de bons souvenirs. »

C’est visiblement le cas… A ses côtés au moment de collecter les impressions, on retrouvait deux nouveaux et deux habitués. « Pour ma première, c’était cool », expliquait Alexandre. « J’ai bien vécu l’enfermement et cela m’a donné de faire d’autres études cliniques, ici ou ailleurs. »

« C’était une chance d’avoir « Jean-Phi » qui a fait passer le temps plus vite », reconnaissait « Pilou ». « Ce qui m’embêtait un peu, c’était de devoir attendre 16h pour accéder à la salle détente. Si mes colocataires voulaient faire la sieste, je devais m’occuper sans faire de bruit. »

Le personnel infirmier aux petits soins

Et puis, il y a les plus anciens, comme Denis et Laurent, qui en étaient tous les 2 à leur 4e étude. « Le gros avantage d’ATC par rapport à d’autres centres, c’est le personnel infirmier et le contact très positif qu’on a avec lui », explique Laurent qui a découvert les études cliniques en 2013. « En plus, je suis tombé dans la chambre sur un super bon groupe. C’est mon meilleur séjour ici… même si j’estime que la nourriture pourrait être plus variée. »

Mais ces contraintes alimentaires font partie de celles pour lesquelles les volontaires sont indemnisés. « J’avoue que c’est dans un but financier que je participe », reconnaît Denis, content de garnir son compte en banque d’une intéressante somme de 4150 €. « J’appréhendais un peu car c’était ma première étude de 17 jours. D’habitude, je ne reste hospitalisé que 4-5 jours. J’ai également apprécié l’attention avec laquelle les médecins m’ont suivi. »

« Et un médecin comme le Docteur Jandrain prend toujours le temps d’expliquer et de répondre aux questions », conclut Jean-Philippe. « Quant aux infis, elles prennent vraiment soin des volontaires et ont même participé aux jeux une fois leur travail terminé. »

A bientôt pour de nouvelles aventures, alors…

Fan des jeux de société, Jean-Philippe (à gauche) en a amené une vingtaine. L.M.

Avril 2023

Ugo et Alexis, deux fidèles d'ATC depuis 2021. L.M.

Quatrième étude pour Ugo, troisième pour Alexis

Pour nos différentes études, nous recrutons des profils très variés. Ceux d’Ugo et d’Alexis ont retenu notre attention lors de notre appel aux volontaires lancé début mars. Inclus après leur visite médicale, ils achèvent la 5e et dernière hospitalisation exigée par l’étude.

Notre unité, ces deux sympathiques gaillards la connaissent presque par cœur. Ugo (23) participe pour la 4e fois à ce type d’essai, Alexis (28 ans) pour la 3e. De vrais fidèles. Et, rassurez-vous, ils se portent à merveille…

Quand avez-vous pris part à votre première étude ?

Ugo : « Cela remonte au mois de février 2021, durant le Covid. En tant qu’étudiant coincé chez moi avec des vidéos conférences, j’avais le temps. »

Alexis : « Je me suis inscrit il y a 10 ans, car des amis de mes parents participaient à des essais cliniques, mais j’ai aussi attendu 2021 pour me lancer. Une hospitalisation de 23 nuits pour commencer (rires). C’était chouette. J'aime bien les gros blocs en fait... Je ne connaissais personne en arrivant mais on s’est très bien entendus et on s’est bien amusés. Je revois d’ailleurs parfois certains du groupe en dehors de l’hôpital. »

" Quand on voit de l’intérieur
comment ça se passe,
on sait qu’on ne risque rien "

Ugo

Aviez-vous des appréhensions avant votre première étude ?

Ugo : « Des questions, on s’en pose au début. Ensuite, on voit de l’intérieur comment ça se passe et on sait qu’on ne risque rien. Les doses sont minimes. C’est comme si on prenait un antibiotique, finalement. De plus, on apprend à connaître les autres volontaires et les infirmières, avec qui le contact est très bon. C’est encore plus agréable et convivial maintenant, vu que le personnel, toujours aux petits soins avec nous, ne porte plus de masque. »

Alexis : « J’avais un peu peur au début mais j’ai vite été mis à l’aise par les « infis ». J’ai bien fait de franchir le cap. Je me suis déjà présenté dans un autre centre d’essais cliniques mais je préfère ici. C’est convivial. Après, au niveau de la prise de médicaments, une personne n’est pas l’autre. La tolérance est différente en fonction des individus. Mais on sait qu’on ne prend pas n’importe quoi non plus… »

Comment gérez-vous votre organisation quotidienne et les études ?

Ugo : « Pour cette étude-ci, je profite des vacances universitaires. Je mets à profit mes journées d’hospitalisation pour étudier, loin des distractions extérieures que j’aurais à la maison... »

Alexis : « Quand la période est calme au travail, je sais prendre des congés. J’en ai une trentaine sur l’année, ce qui me permet d’en consacrer aux études. Et vu que je n’ai pas d’enfants… »

Quelle est votre motivation pour participer à une étude ?

Ugo : « Soyons franc, l’aspect financier joue. C’est attractif. Je ne sais pas encore si je mettrai cet argent de côté ou si j’investirai. Le fait d’être étudiant et de ne pas avoir de vie de famille facilite également les choses. »

Alexis : « Les études, c’est donc un bon moyen pour combiner le plaisir de retrouver des gens qu’on connaît et les finances car l’indemnisation est très intéressante. »


Février 2023

Une découverte qui a dépassé les espérances pour Johanka, Gelica et Geneviève. L.M.

" Des liens d’amitié grâce à l’hospitalisation "

Tout au long de l’année, les études cliniques de phase 1 se succèdent au sein de notre unité. Certaines nécessitent de courtes hospitalisations, d’autres des séjours plus longs. C’est cette dernière formule que Gelica, Johanka et Geneviève ont choisie. Pour leur toute première étude, elles n’avaient pas choisi la facilité en optant pour 17 nuits d’affilée au CHU. Une expérience qu’elles ont quittée avec d’excellents souvenirs.

« L’aspect financier accroche, c’est certain », commente Gelica qui a pu, en outre, télétravailler depuis notre unité. « L’indemnité représente 2 à 3 mois de salaire. En plus, nous sommes nourries, logées et nous ne devons pas faire les courses… Mais je voulais aussi faire un geste pour la société, à l’image des donneurs de sang. Pourtant, au quotidien, je ne prends jamais de médicaments. »

Johanka: " Personnel médical aux petits soins "

« Ce qui m’a plu, outre l’aspect solidarité décrit par Gelica, c’est la courte durée de l’étude dans son ensemble », enchaîne Johanka. « En un mois et demi, tout est terminé. Je préfère cela à un essai étalé sur deux ans. Au début de l’hospitalisation, ça peut en effet paraitre long mais, quand on est dedans, ça va. Le personnel infirmier et médical a été aux petits soins, ce qui a rendu le séjour agréable. »

Gelica: " C’est cadré et sérieux. Aucune crainte à avoir "

Et que diraient-elles aux personnes méfiantes à l’égard des études cliniques ? « Qu’elles ne doivent pas avoir d’appréhension », reprend Gelica. « C’est une amie qui m’en a parlé. Elle a déjà fait 6 ou 7 études dans sa vie et se porte à merveille. La législation belge est très contraignante, donc l’étude est très cadrée. C’est du sérieux ! Il n’y a aucune crainte à avoir. En plus, on peut arrêter à tout moment. Bien sûr, il y a quelques contraintes mais, quand on fait la balance, ça vaut le coup. J’estime avoir passé 3 semaines hors du temps. C’était une expérience humaine très enrichissante. »

Geneviève: " Comme au cinéma... sans les pop-corn "

« C’est vraiment ça », poursuit Geneviève. « Nous nous sommes directement bien entendues et nous sommes devenues copines. Nous avions la même mentalité. Les discussions, le Scrabble, les mots croisés et le shopping en ligne rythmaient nos journées, entre les administrations. Le soir, nous faisions notre petite excursion jusqu’à la salle de détente, comme si nous allions au cinéma… mais sans les pop-corn. »

« Une colonie de vacances sans les GO », plaisante encore Johanka. « Plus sérieusement, j’ai vraiment apprécié les liens d’amitié qui se sont créés. La solidarité aussi car nous nous sommes soutenues mutuellement quand l’une ou l’autre en avait un peu marre. Et comme on boit beaucoup d’eau et pas de café, cela fait en même temps une cure de détox et c’est bénéfique pour le corps… »

Quelque chose nous dit qu’on reverra bientôt nos 3 amies dans notre unité pour de nouvelles études…