Témoignages

Février 2023

" Des liens d’amitié grâce à l’hospitalisation "

Tout au long de l’année, les études cliniques de phase 1 se succèdent au sein de notre unité. Certaines nécessitent de courtes hospitalisations, d’autres des séjours plus longs. C’est cette dernière formule que Gelica, Johanka et Geneviève ont choisie. Pour leur toute première étude, elles n’avaient pas choisi la facilité en optant pour 17 nuits d’affilée au CHU. Une expérience qu’elles ont quittée avec d’excellents souvenirs.

« L’aspect financier accroche, c’est certain », commente Gelica qui a pu, en outre, télétravailler depuis notre unité. « L’indemnité représente 2 à 3 mois de salaire. En plus, nous sommes nourries, logées et nous ne devons pas faire les courses… Mais je voulais aussi faire un geste pour la société, à l’image des donneurs de sang. Pourtant, au quotidien, je ne prends jamais de médicaments. »

Johanka: " Personnel médical aux petits soins "

« Ce qui m’a plu, outre l’aspect solidarité décrit par Gelica, c’est la courte durée de l’étude dans son ensemble », enchaîne Johanka. « En un mois et demi, tout est terminé. Je préfère cela à un essai étalé sur deux ans. Au début de l’hospitalisation, ça peut en effet paraitre long mais, quand on est dedans, ça va. Le personnel infirmier et médical a été aux petits soins, ce qui a rendu le séjour agréable. »

Gelica: " C’est cadré et sérieux. Aucune crainte à avoir "

Et que diraient-elles aux personnes méfiantes à l’égard des études cliniques ? « Qu’elles ne doivent pas avoir d’appréhension », reprend Gelica. « C’est une amie qui m’en a parlé. Elle a déjà fait 6 ou 7 études dans sa vie et se porte à merveille. La législation belge est très contraignante, donc l’étude est très cadrée. C’est du sérieux ! Il n’y a aucune crainte à avoir. En plus, on peut arrêter à tout moment. Bien sûr, il y a quelques contraintes mais, quand on fait la balance, ça vaut le coup. J’estime avoir passé 3 semaines hors du temps. C’était une expérience humaine très enrichissante. »

Geneviève: " Comme au cinéma... sans les pop-corn "

« C’est vraiment ça », poursuit Geneviève. « Nous nous sommes directement bien entendues et nous sommes devenues copines. Nous avions la même mentalité. Les discussions, le Scrabble, les mots croisés et le shopping en ligne rythmaient nos journées, entre les administrations. Le soir, nous faisions notre petite excursion jusqu’à la salle de détente, comme si nous allions au cinéma… mais sans les pop-corn. »

« Une colonie de vacances sans les GO », plaisante encore Johanka. « Plus sérieusement, j’ai vraiment apprécié les liens d’amitié qui se sont créés. La solidarité aussi car nous nous sommes soutenues mutuellement quand l’une ou l’autre en avait un peu marre. Et comme on boit beaucoup d’eau et pas de café, cela fait en même temps une cure de détox et c’est bénéfique pour le corps… »

Quelque chose nous dit qu’on reverra bientôt nos 3 amies dans notre unité pour de nouvelles études…